Les recherches pluridisciplinaires de l’UMR s’inscrivent dans le cadre des systèmes alimentaires, en considérant les interactions entre les systèmes d’approvisionnement, les environnements alimentaires, les comportements alimentaires, leurs résultats et leurs « drivers » (facteurs de changement).

Comme unité de sciences sociales et de nutrition publique, notre UMR s’intéresse plus particulièrement aux « drivers » politiques et socio-économiques, alors que d’autres unités de recherche travaillent sur les « drivers » environnementaux et démographiques.

Une spécificité de l’unité est son expertise en termes d’enquêtes, qualitatives et quantitatives, avec des formations organisées sur la qualité des données.

L'animation scientifique de l'UMR s'articule autour de 3 pôles de recherche :

Pôle Organisations et Stratégies d'Acteurs (OSA)

Ce premier pôle travaille sur les stratégies des entreprises agricoles et agro-alimentaires et les pratiques d'achat des consommateurs, avec un focus particulier sur les transitions bio-économiques et numériques. Il s'agit de comprendre comment la demande des consommateurs et les initiatives entrepreneuriales changent les pratiques des acteurs, leurs résultats en termes de performance économique et sociale, et les environnements alimentaires. L’objectif étant une meilleure connaissance de ces performances par les entrepreneurs et les acteurs qui accompagnent leur développement.

Pôle Régulations

Ce second pôle analyse et accompagne les régulations publiques, privées et collectives, visant à promouvoir des systèmes agricoles et alimentaires plus durables. Il explique l’évolution des modes de régulation et des formes de coordination, en analyse la diversité, l’hybridation, les effets à différentes échelles, en particulier sur les environnements alimentaires des consommateurs.

Pôle Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle Durable (SAND)

Ce dernier pôle travaille sur les facteurs, à la fois individuels et ceux liés à l’environnement social, économique, physique et politique, influençant la consommation alimentaire et l’état nutritionnel des populations, en particulier des plus vulnérables, afin d'améliorer les interventions et d’influencer les politiques publiques en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle durable des populations.